Ce lundi 5 janvier a été lancée une grande campagne de sensibilisation à l’arrêt de bus situé au début de la rue de Dison. Cette campagne sera réalisée jusqu’au 16 janvier en parfaite collaboration avec la Zone de Police Vesdre, le TEC, le Service Prévention de la Ville de Verviers, les Gardiens de la Paix et Verviers Ambitions, suite à l’interpellation des responsables du TEC Liège-Verviers.

Le TEC regrette que cet arrêt de bus soit très fréquemment occupé par des automobilistes se rendant dans les commerces avoisinants, obligeant les chauffeurs à embarquer et débarquer les passagers du bus directement sur la chaussée. Une situation dangereuse pour les usagers du TEC et qui crée des embarras de circulation sur cet important axe verviétois. Avec les dizaines de bus qui empruntent chaque jour la rue de Dison, il était urgent de réagir.

J’ai écrit aux commerçants concernés par cette problématique et me suis rendu sur place ce matin pour les sensibiliser, ainsi que leurs clients, à l’importance du respect de cet arrêt de bus. Parallèlement à cela, afin de permettre à la clientèle de ces commerçants de trouver facilement une place de stationnement, une micro-zone bleue de 30 minutes sera créée dans les prochains jours.

Concrètement, des flyers seront distribués aux automobilistes qui se stationneraient sur l’arrêt de bus. A cette occasion, les Gardiens de la Paix intensifieront leur présence sur place, avec le soutien des agents TEC et des services de Police.

Cette campagne a également pour objectif de renforcer le respect mutuel entre les usagers de la route et d’établir une relation positive entre les habitants du quartier et les services au public (TEC, Police, Gardiens de la Paix, etc.). Agir ensemble pour le respect de cet arrêt de bus est bénéfique pour tous : les automobilistes bien sûr, mais également les résidents du quartier, les clients des commerces de la rue et les personnes à mobilité réduite (PMR) qui disposeront prochainement d’un nouveau dispositif leur facilitant l’accès aux bus ; ce dispositif nécessitant que le bus puisse s’arrêter à son arrêt.

Dès la fin de cette campagne de sensibilisation, une phase répressive d’une durée de deux semaines sera organisée via les contrôleurs du TEC et les services de Police. Une évaluation de cette action aura lieu dans le courant du mois de février.