Je suis de ceux qui pensent que la révolte peut avoir du bon. Pas celle qui abîme ou agresse, mais celle qui dépasse les tabous et force l’ouverture sur le renouveau et la créativité.
De ceux qui pensent que s’imposer aux autres ou jouer sur la peur, l’influence ou le pouvoir sont aveux de faiblesse.
De ceux qui pensent que la générosité, l’empathie et la solidarité font grandir le monde.
De ceux qui pensent qu’oser en prenant le risque de la naïveté vaut mieux que tabler sur de vieilles certitudes en cherchant la sécurité.
De ceux qui pensent que le Beau ne s’achète pas, que le Bon n’est pas faiblesse, que le Juste vaut bien de se battre jusqu’au bout malgré les contrariétés.
De ceux qui pensent que le respect mutuel est le plus beau trésor d’une société moderne.  Non pas l’acceptation de tout, par principe, sans discernement… Mais le respect de l’identité de chacune et chacun. Et la valorisation de la diversité de pensée et d’action. Animés d’un objectif qui doit être partagé : participer activement au bien commun en étant porteurs et en suscitant les responsabilités individuelle et collective.

De mes engagements dans et avec les organisations de jeunesse, j’ai gardé cet objectif qui donne sens selon moi à l’action politique : devenir tous des CRAC’S !, des citoyens responsables actifs critiques et solidaires. Chacun selon ses moyens mais en cherchant à aller de l’avant. Une des bases du respect de l’autre étant de le croire capable d’évoluer.  Tout le contraire du soi-disant protectionnisme qui souvent sert d’alibi à le recherche d’un pouvoir insidieux.

De mes rencontres dans tous les milieux de vie, je retiens trois convictions :

• savoir rire de soi permet d’éviter de rire des autres et de faire le malin ;
• avoir raison ou penser réussir tout seul ne sert pas à grand-chose ;
• la Beauté et la Richesse sont très souvent cachées.

La politique comme moyen d’emprise sur d’autres m’insupporte.  La politique comme outil de renfort du narcissisme me fait sourire.